PARTICULARITES DE LA
FORMULE A HELICE PROPULSIVE ET
MOTEUR CENTRAL:
Meilleur
rendement de l'hélice : bien alimentée et souffle entièrement
dégagé. D'autre part, cette position fait
que l'hélice est stabilisante (gyroscope) et complète l'action des
plans fixes arrière.
Traînée
réduite du fuselage : forme aérodynamique pure ; la traînée de
"surface mouillée" (surface en contact avec l'air) est moindre car, à la vitesse
normale de l'avion, ne s'ajoute pas le souffle hélicoïdal de l'hélice qui, de
plus, perturbe l'écoulement normal sur le fuselage dans le cas de l'hélice
tractive.
Bruit
réduit : pour les mêmes raisons, on aura un bruit d'écoulement
de l'air plus faible. D'autre part, le moteur placé à l'arrière est plus facile à insonoriser et moins bruyant pour les
occupants de l'appareil.
Très
bonne visibilité : aile en arrière de la cabine, et avant du
fuselage plongeant et dégagé, de plus les sièges arrières sont sur élevés
par rapport à ceux de devant.

Photo Geoff
Jones
Emplacement
judicieux du moteur : cet emplacement permet d'adapter très
facilement n'importe quel type de moteur, sans modification importante et
surtout sans variation sensible de centrage.
Efforts
groupés au centre de la cellule : aussi bien pour la
transmission du couple que pour la fixation de l'aile, du moteur, du train
principal...
Economie
de carburant : faible consommation au kilomètre parcouru, due
au rendement de l'hélice et à l'aérodynamique pure du fuselage.
Esthétique
: ligne "jet".
La
disposition de l'hélice et du moteur amène
quelques remarques en ce qui concerne le pilotage
:
-
il y a très peu d'effet de couple à contrer au palonnier lors des
variations de puissance (moteur central) facilitant grandement le pilotage,
notamment lors des décollages et des remises de gaz,
-
les gouvernes n'étant pas soufflées, le pilotage est plus sain (pas d'effets
secondaires dûs à la perturbation de l'écoulement à cause du souffle
hélicoïdal).
Les
vitesses de décollage et d'approche se trouvent par contre légèrement
augmentées. Cependant, il n'y a plus de risque de décoller au "second
régime".
-
la garde au sol de l'hélice est suffisante pour un atterrissage dans des
conditions normales : avant que l'hélice ne puisse toucher le sol, l'aile
décroche ou le train principal touche en premier. La seule précaution à prendre
serait de veiller à ne pas trop cabrer dans le cas d'un centrage arrière ( un
pilote léger seul et réservoirs presque vides ) et ceci sur un mauvais terrain
comportant des bosses.
D'une
manière générale, la configuration de l'ORION permet un pilotage très aisé,
facilité en outre par un train tricycle à large voie.
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